Je suis l'appel de ton souffle... J'ai peur. Tu enflammes en moi la pluie. Ma fraรฎcheur s'incline sur le sable, je veux m'enfoncer dans ta tyrannie... Comment peindre ta bouche sur ma langue qui brรปle ? Tu as รฉpuisรฉ mes souvenirs, mon bien aimรฉ, et le rire et le corps... Je suis une fleur, que d'autres ont cru cueillir, et elle n'a fait que se plier comme la vengeance, comme l'attente. J'ouvre ma porte ne t'arrรชte pas.