En avril 1967, quelques mois avant la parution de Renverse du souffle, Atemwende, Celan écrit à son fils :
« Tu sais, je pense, qu’un nouveau recueil de poèmes doit paraître en septembre aux Éditions Suhrkamp (mon nouvel éditeur à Francfort), c’est une date importante dans ma vie, car ce livre, à plusieurs égards, dont, avant tout, celui de sa langue, marque un tournant (dont les lecteurs ne pourront pas ne pas se rendre compte) ».
Atemwende paraît pour la première fois en français.