Paris, 1941. Le pyromane détruisant les pellicules de films allemands et l’assassin de Victoire courent toujours. À travers son exploration des milieux interlopes du spectacle sous l’Occupation, le commissaire Engelbert Lange voit resurgir de vieux démons. Hanté par le fantôme de sa mère qui l’avait abandonné pour tenter une carrière de comédienne et espionné de près par la Gestapo, pas facile de garder la tête froide pour résoudre cette double-enquête digne d’un film de Clouzot...
À travers ce polar historique bien ficelé et dessiné par la prometteuse Alicia Grande, Laurent Galandon nous fait arpenter les rues d’un Paris occupé où le cinéma peut aussi bien servir à contester le pouvoir qu’à le maintenir.
Né le 16 mars 1970 à Issy-les-Moulineaux, Laurent Galandon a grandi dans la banlieue parisienne et vit maintenant en Drôme. En 2006, associé au dessinateur Arno Monin, il publie chez Bamboo Édition la série L'Envolée sauvage (saluée par de nombreux prix). En quelques années, il a signé nombre d'albums dont Vivre à en mourir avec Jeanne Puchol au Lombard ou Lip, des héros ordinaires et le Contrepied de Foé avec Damien Vidal chez Dargaud.
Alicia Grande est une jeune artiste espagnole originaire de Barcelone, ville dont elle sort diplômée en arts graphiques de l'école de JOSO. Elle se spécialise très tôt dans la bande dessinée. Retour de flammes est son premier ouvrage publié en France.