Le destin est sans pitié pour les plus pauvres, comme en témoigne cette première histoire d’une série de récits enchâssés où alternent passé et présent, portraits nostalgiques d’un paysage paisible et scènes hallucinées de la violence qui ravage Haïti – celle des hommes comme de la nature : à la misère, aux fantômes et aux gangs font écho une chaleur qui fait éclater les grenouilles, des rivières qui sortent de leur lit et des arbres qui pourrissent sur pied...
Villa Rose rappelle le Macondo de Gabriel Garcia Marquez, où il faut chaque jour faire triompher la vie sur la mort.
Edwidge Danticat est née à Port-au-Prince, en Haïti, en 1969. Elevée par son oncle et sa tante, elle rejoint, à 12 ans, ses parents installés à Brooklyn. Elle vit depuis lors aux Etats-Unis. Auteur, chez Grasset, de La Récolte douce des larmes (1999), Après la danse (2004) et Le Briseur de rosée (2005), elle publie en 2007, Frère, je vais mourir, récit autobiographique salué unanimement par la critique américaine et récompensé par le National Book Critics Circle Award.