ÂĢ Une course a besoin d'un vainqueur. J'ai choisi le sport cycliste. J'ai donc dÊcidÊ de gagner Âģ Entre 1965 et 1978, Eddy Merckx a rÊgnÊ sur le monde du vÊlo. Tout ceux qui ont essayÊ peu ou prou de lui contester son règne ont du abandonner cette ambition. Son esprit de conquÃĒte lui a valu de remporter 525 victoires chez les professionnels, un record qu'il semble illusoire de voir battu un jour. Merckx, c'Êtait le PelÊ, le Ali, le Elvis du cyclisme. Non seulement, il Êtait meilleur et plus fort que ses adversaires, il n'Êtait comparable en rien avec ce que ce sport avait connu avant lui. Merckx Êtait un cannibale qui Êliminait ses contradicteurs. Seule comptait la victoire. Une fois descendu de la bicyclette, Merckx restait un mystère. Les journalistes avaient de la peine à percer ses secrets. Etait-il une sorte de machine ? La vÊritÊ Êtait plus complexe. Merckx Êliminait ses doutes par le vÊlo. Dans la douleur et l'adversitÊ, il allait jusqu'au bout pour vaincre. Le règne de Merckx fut accompagnÊ de personnalitÊs remarquables qui, dans une autre pÊriode, seraient tout simplement devenu des lÊgendes de ce sport. Daniel Friebe a interviewÊ Felice Gimondi, Roger De Vlaeminck, Freddy Maertens, Bernard ThÊvenet, Raymond Poulidor, Walter Godefroot et beaucoup d'autres victimes de Merckx. Elles racontent par le dÊtail leur vision des succès du Cannibale. L'auteur dÊvoile ainsi le mystère entourant cet athlète unique, dans une Êcriture nerveuse et tenace.