La Naissance du jour

Flammarion Audio · Narratzailea: Michèle Morgan
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« C’est folie de croire que les périodes vides d’amour sont les “blancs” d’une existence de femme », écrivait Colette, en 1937. Car c’est le temps où peut fleurir sa vie propre, saison de poèmes comme l’atteste La Naissance du jour, composée l’été de ses cinquante-quatre ans. « L’âge où s’offre, en coupe d’oubli, le dernier amour n’est-il pas plutôt celui d’inventer, hors des dépendances, sa maturité au pays du soleil ? » Après la perte de Sido, sa mère adorée, Colette s’inspire de ses lettres et de sa maison provençale de la Treille Muscate pour composer un roman vivant, lumineux, où la réalité et l’imaginaire s’entrelacent et s’épousent indissociablement. Autofiction avant l’heure, parue en 1928 dans « La Revue de Paris », « La Naissance du jour » explore les milieux artistiques tropéziens, fait rivaliser la littérature avec la peinture et interroge le rapport de l’art à son modèle.

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Colette est née en 1873 aux confins de la Bourgogne et du Morvan. À 20 ans, à Paris, elle épouse Willy, un journaliste mondain, qui la pousse à écrire, et signe de son pseudonyme la série des quatre « Claudine ». Elle divorce et se remariera deux fois. Exploratrice passionnée de la vie, elle est tour à tour danseuse de music-hall, mime, actrice, puis pendant la guerre, journaliste. Elle est l’autrice d’une oeuvre aussi considérable qu’originale. Elle écrit jusqu’à la fin de sa vie, en 1954.

Michèle Morgan (1920-2016), premier rôle féminin dans « Gribouille » (1937) de Marc Allégret à 17 ans et déjà magnétique, atteint d’emblée le statut de mythe l’année suivante aux côtés de Jean Gabin avec « Quai des brumes » de Marcel Carné, écrit par Jacques Prévert. Par refus de l’Occupation allemande, elle s’expatrie à Hollywood, puis revient en France à la Libération et remporte le 1er prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes pour « La Symphonie pastorale » (1946). Gérard Philipe lui donne la réplique dans « Les Orgueilleux » (1953) d’Yves Allégret et dans « Les Grandes Manoeuvres » (1955) de René Clair. Elle reçoit un César d’honneur pour son éblouissante carrière en 1992.

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